Formation : Atelier régional de formation des gestionnaires d’AMP en Afrique de l’Ouest : renforcer les capacités pour une meilleure conservation marine

L’objectif principal de cet atelier est d’enrichir les connaissances sur les aires marines protégées en fournissant au personnel des Unités de Gestion des Projets (UGP) et aux institutions nationales chargées des aires protégées, les compétences nécessaires pour une mise en application optimale des principes de gestion et de gouvernance des AMP en Afrique de l’Ouest.

La portée de cet événement réside dans sa contribution au Programme de Gestion du Littoral Ouest Africain (WACA ResIP), en alignement avec les engagements internationaux tels que le Cadre mondial de la biodiversité post-2020 (GBF) et l’accord de l’ONU sur la biodiversité marine des zones au-delà de la juridiction nationale (BBNJ). Il vise principalement à soutenir l’expansion des réseaux nationaux d’AMP dans les pays bénéficiaires du programme.

La rencontre régionale a été marquée par la présence notable de personnalités telles que Mme Marie Suzanna TRAORE, Secrétaire Exécutive du RAMPAO, Mme Aïssa Regalla De Barros, Directrice de l’Institut de la Biodiversité et des Aires Protégées (IBAP), le Colonel Mamadou Sidibe, Président du RAMPAO, et M. Jean Louis Sanka, Représentant de l’UICN en Guinée-Bissau.

Elle a également confirmé la volonté de son institution d’accueillir des initiatives de cette envergure, soulignant qu’elles contribuent aux efforts concertés pour améliorer les connaissances des gestionnaires.

La formation offre l’opportunité de rafraîchir les connaissances existantes et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour le colonel Mamadou Sidibe, l’engagement du RAMPAO à soutenir les gestionnaires d’AMP en Afrique de l’Ouest est indiscutable.

Le Président du Conseil d’Administration du RAMPAO souligne que c’est l’une des missions essentielles du réseau, qui s’investit ardemment depuis plusieurs années dans le renforcement des compétences de ses membres pour une gestion efficace des AMP régionales. Il affirme que cet atelier marque une étape majeure dans l’engagement en faveur de la protection de la biodiversité marine et de la promotion du développement durable des zones côtières.

Partage d’expériences 

Le partage d’expériences et de meilleures pratiques a été au cœur de l’atelier. Les participants ont eu l’opportunité de partager leurs savoirs en matière de gestion des AMP et de bénéficier de l’expertise des formateurs, des consultants, et des experts du RAMPAO. Mme Marie Suzanna TRAORÉ, Secrétaire exécutive du RAMPAO, a encouragé activement les échanges entre les acteurs, soulignant l’importance de cet apprentissage mutuel pour la promotion des meilleures pratiques de conservation. 

Quant au représentant pays de l’UICN, Monsieur Jean Louis Sanka, il a salué la richesse et la profondeur des sujets abordés lors de la formation. Il a souligné la nécessité de collaborations entre institutions régionales pour atteindre les objectifs communs en matière de conservation de la biodiversité, appréciant l’engagement des participants et saluant le leadership du RAMPAO dans la mobilisation des experts de sa task force pour l’organisation de l’atelier.

  Aussi, a-t-il souligné l’importance de renforcer la collaboration entre les acteurs impliqués dans la gestion des AMP en Afrique de l’Ouest pour relever les défis et garantir la durabilité de ces aires protégées.

L’Atelier régional de formation des gestionnaires d’aires marines protégées en Afrique de l’Ouest a été un succès retentissant selon les participants qui appellent à une fréquence plus régulière de telles initiatives.

Cette formation a renforcé les compétences d’une trentaine de gestionnaires d’AMP, et favorisé le partage des connaissances et des meilleures pratiques, contribuant sans aucun doute à l’amélioration de la gestion des AMP et à la préservation de la biodiversité marine en Afrique de l’Ouest pour les générations futures.

Plaidoyer pour l’extension du réseau RAMPAO

En vue d’atteindre l’objectif 30/30 énoncé dans la déclaration de Kunming-Montréal et la ratification du traité sur la protection de la biodiversité au-delà des zones de juridiction nationale (BBNJ), un plaidoyer pour l’extension des réseaux nationaux a été formulé.

Les discussions ont porté sur l’adhésion de nouveaux pays et de nouvelles AMP (telles que celles de la Côte d’Ivoire) au RAMPAO, soulignant la nécessité d’une expansion du réseau pour renforcer la conservation de la biodiversité marine.