les derniers rapports de la Commission Mondiale sur les Aires Protégées (CMAP) ont montré que les États de l’Afrique de l’Ouest, Parties signataires à la Convention pour la Diversité Biologique (CDB) ont encore des efforts à fournir dans la création de nouvelles AMP pour atteindre l’objectif 11 d’Aïchi, à l’heure où la communauté internationale vient d’adopter un nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020, dont l’objectif central vise à protéger 30% des terres et 30% des océans d’ici 2030 par des Aires Protégées ou des Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zone ( OECM en anglais);
le processus d’identification des Zones marines d’Importance Ecologique ou Biologique ( ZIEB) engagé par la CBD et auquel le RAMPAO a activement participé, à aider à décrire les ZIEB en Afrique de l’Ouest. Ce processus, qui a vu la particpation des experts de la région, a abouti à l’identification d’une dizaine de sites d’importances écologiques ou biologiques le long de la zone marine et côtière de l’Afrique de l’Ouest , pouvant être érigés en Aires Marines Protégées. Pour la République de Côte d’Ivoire, plusieurs ZIEB ( Iles Ehotilé, Complexe Sassandra, Grand Bassam, Fresco…) devant être dotées de statut de protection particulière ont été identifiées;
La cérémonie officielle de l’adhésion de la Côte d’Ivoire au RAMPAO a été organisée lors de la Journée Mondiale des Zones Humides, célébrée annuellement le 2 février. La cérémonie d’ouverture, tenue à Abidjan, a vu la participation de personnalités éminentes telles que le Dr Elisée Napari YEO, représentant du ministère ivoirien de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique ; M. Serge LOGOSSOU, représentant du Secrétaire général de la Convention d’Abidjan; et le Colonel Mamadou SIDIBE, président du Conseil d’Administration du RAMPAO.
Des responsables de la société civile, les ONG de protection de l’environnement de l’AMP Grand-Béreby, ainsi que des autorités communales ont également assisté à la cérémonie.
Cette célébration, appuyée par le RAMPAO, etait d’une importance capitale. Au delà de l’adhésion de la République de Côte d’ivoire au réseau, elle a permis de discuter des enjeux liés à la préservation des ressources marines et côtières du pays, de présenter les missions et la vision du RAMPAO aux acteurs nationaux impliqués dans la création et la gestion des AMP et de débattre des perspectives d’intervention du RAMPAO en Côte d’Ivoire.