Publié le
Ce projet mené en collaboration avec la Direction des Parcs Nationaux (DPN) et Oiseaux migrateurs du Paléarctique Occidental (OMPO), réinvente l’utilisation traditionnelle du nénuphar en faveur de l’alimentation des populations locales.
Il met également en lumière la contribution des Aires Marines Protégées (AMP) dans à la conservation de la biodiversité et le développement socio-économique des communautés locales. C’est donc naturellement que le Secrétariat execituf du Réseau régional d’Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest a maniqfesté son interet pour la participation à cette activité.
Le samedi 9 novembre 2024, au campement villageois Njagabaar, les groupements de femmes issus des communautés locales vivant autour des Parc National des oiseaux du Djoudj et du Parc National du Diawling (PND) ont révélé leur savoir-faire endogène partagés au niveau transfrontalier. Elles ont présenté une méthode innovante pour valoriser le nénuphar, longtemps considérée comme une plante envahissante et détruites par les communautés locales. Grâce à leur ingéniosité, les graines du nénuphar sont désormais transformées en produits alimentaires variés tels que du riz et du couscous, gâteau, etc.
Cette innovation représente bien plus qu’une simple valorisation des ressources naturelles, mais une contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. De plus, elle constitue une activité génératrice de revenus pour les femmes et devient un moteur économique local pour les populations vivant à proximité des AMPs. C’est un fort potentiel dont peut germer une chaine de valeur intégrant toutes les étapes, de la collecte à la transformation, jusqu’à la commercialisation des céréales issues du nénuphar.
Cette initiative génère des revenus directs et crée des emplois à différentes étapes de la chaîne : récolte, transformation, et vente. Les femmes impliquées sont organisées en coopératives, bénéficiant ainsi de formations en gestion et en techniques de production. Cette structuration renforce la durabilité du projet tout en favorisant l’autonomisation économique des femmes.
L’exemple du Djoudj et du Diawling pourrait être étendu à d’autres aires protégées en Afrique de l’Ouest abritant des ressources similaires. Le RAMPAO travaille d’ailleurs à cela grâce à son initiative de subventions des Petits Projets au sein des AMPs. En effet grâce à ces micro -financements, des initiatives locales à forts impacts sont menées par des communautés.
Ce qui à,court et à long termes produits des impacts significatifs au plan mondial, en lien avec les nombreuses conventions internationales auxquelles les pays au monde ont adhéré. Par ailleurs, une expansion représenterait une opportunité pour un développement économique respectueux de l’environnement, et renforcerait la résilience des populations locales.
L’’utilisation du nénuphar s’intègre parfaitement dans la mission de conservation des AMP. En remplaçant les anciennes parcelles rizicoles, cette activité réduit la pression sur les ressources en eau et restaure, la biodiversité et les habitats naturels pour les oiseaux migrateurs. Cette démarche illustre la possibilité de concilier développement économique et protection de l’environnement.
En conjuguant respect de l’environnement, valorisation des traditions, création d’emplois et renforcement de la cohésion sociale au sein des AMPs, la filière du nénuphar incarne un modèle de développement local. Elle mobilise d’ailleurs, l’ensemble de la communauté, des cultivateurs aux transformatrices, en passant par les commerçants. Cette dynamique collective contribue à responsabiliser les acteurs locaux dans la gestion durable de cette ressource
Pour pérenniser cette initiative, il est important de :