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Depuis quelques années déjà, la gouvernance des aires protégées est passe de la gouvernance purement étatique à une gouvernance partagée : C’est une gestion collaborative avec une pluralité d’acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux (formellement et informellement) habilités. Cette gestion conjointe de l’AP se présente en un organe de gestion possédant l’autorité et la responsabilité décisionnelle et concernant la gestion, la mise en œuvre des décisions doit être déléguée à des organismes ou à des particuliers agréés.
Et même à une gouvernance communautaire encore appelée Gouvernance par des populations autochtones et des communautés locales Exemple : les Réserves Naturelles Communautaires (RNC). Au niveau du PNLB, il s’agit d’une forte implication des populations périphériques du parc dans la réflexion et la mise en place des projets de conservation et de développement local, dans la faisabilité et dans l’évaluation.
Tous les acteurs (pécheurs, maraichers, jeunes et femmes transformatrices des produits halieutiques etc.) sont impliqués Exemples les femmes sont organisées en trois grands GIE et aujourd’hui on a comme objectif d’arriver avec elles a une union ou on fédère tous ces groupements. Avec les pécheurs, c’est une très grande collaboration et le respect du règlement intérieur du parc avec les types de maillage et pêche écologiques.
Les services écosystémiques que tirent les communautés du Parc sont nombreux et variés. On peut les exprimer en trois catégories : écologique, économique et social. Sur le plan écologique, les reboisements de filao (casuarina equicetifolia) et de mangrove (Rhizophora et Avicennia) fournissent du bois mort, participent à la séquestration du carbone, à la protection de l’habitat contre l’érosion côtière et donnent un cadre de vie unique dans la région de Saint-Louis. Sur le plan économique, le parc est une zone de nurserie et la présence des produits comme les arches, les huîtres, les crevettes, etc., contribuent largement au développement des activités génératrices de revenus avec la cueillette, la transformation et la vente de ces produits.
Le tourisme est ici un facteur de développement économique car du guidage au transport touristique en passant par la vente des œuvres d’art., la communauté en tire des profits énormes. Au plan social, la contribution de l’écotourisme à travers les dons en matériels scolaires pour les écoles de Gandiole, les dons en médicament pour les deux postes de santé périphériques du parc, le passage périodique des médecins du fleuve pour des soins gratuits constituent un service Eco systémique très important.
C’est de passer des Activités Génératrices de Revenus (AGR) aux Initiatives de Création de Richesse (ICR) par : la labélisation des produits de transformation, le développement des techniques ostréicoles (guirlandes et pochons a huitres), l’apiculture et la pisciculture. La restauration de l’île aux oiseaux site important pour le développement touristique et la mise en place d’un musée au sein du parc.
Les succès peuvent s’exprimer en termes de prix (deux) gagnés par les femmes lors des foires nationales. Le nombre d’hectares de mangroves reboisée : 30 ha de rhizophora et 13 ha d’avicennien et la construction de deux maisons de femmes à Mouit et a Mboumbaye et la capacitation des femmes sur plusieurs domaines. Trouver des partenaires au développement pour une meilleure conservation et un développement économique meilleur.
La communauté gondolaise a une forte tradition agricole. Malgré la perte de terres cultivables due à l’intrusion de l’eau salée à travers la brèche, cela n’a pas découragé ces nombreuses femmes qui continuent à s’investir dans l’acquisition, la conservation et la transformation des produits maraîchers ainsi que dans les activités d’élevage. Leur engagement a fortement contribué à la diversification des activités et des emplois dans le domaine de la conservation.