
Mot de la coordinatrice
« Lutter contre la surexploitation des petits pélagiques dans le cadre de la gestion durable des stocks et de la protection efficace des principaux sites côtiers critiques », tel est l’objectif du plan d’action numéro 8 de la stratégie 2016-2022 de la Fondation MAVA du programme Afrique de l’Ouest. Dans les eaux ouest africaines, demeurées longtemps très productives, enrichies par un phénomène saisonnier d’upwelling, les avis scientifiques sur l’état de surexploitation généralisée des stocks de petits pélagiques sont alarmants.
Ils interpellent les acteurs de la conservation de la biodiversité que nous sommes, à une impérieuse réduction de l’effort de pêche sur les principales espèces exploitées et surtout la nécessité d’une gestion conjointe des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest. D’autant plus que la contribution de cette ressource vitale pour la sécurité alimentaire régionale en termes d’approvisionnement en poissons pour la consommation humaine et source de revenus n’est plus à démontrer.
C’est là tout le bien-fondé du projet « Gestion durable des stocks et des sites côtiers critiques pour les petits pélagiques en Afrique de l’Ouest » conjointement mis en œuvre par la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP), le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) sous la coordination du Réseau régional d’Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO).
Au bénéfice d’une solide expérience de la conservation de la biodiversité marine, les trois organisations œuvrent ensemble pour la gestion durable des stocks de petits pélagiques à travers, l’amélioration des connaissances scientifiques, le renforcement des capacités pour des mesures de gestion appropriées et le plaidoyer pour la gouvernance et la transparence.
Les défis sont encore énormes et la responsabilité des différents acteurs, à la fois étatiques et non étatiques, est plus que jamais grande.
Toutefois, permettez-moi d’affirmer que nous avons su relever le défi d’une démarche commune à travers des actions complémentaires pour une gestion régionale des stocks de petits pélagiques grâce à l’appui sans cesse des Etats membres de notre zone d’intervention, nos partenaires techniques respectifs et notre partenaire financier, la MAVA.
Voilà une voie salutaire modestement tracée qui peut inspirer les Etats de l’Afrique de l’Ouest pour une gestion durable des stocks partagés de petits pélagiques
Dans le présent bulletin d’informations du projet petits pélagiques, vous trouverez quelques-unes de nos belles actions menées au cours de l’année 2021.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture !

Marie Suzanna TRAORE
Coordinatrice du Projet régional Petits Pélagiques
Secrétaire exécutive du RAMPAO
Actualités
Petits pélagiques : la CSRP met en place une plateforme régionale d’échanges des données d’informations

Dans le cadre du projet AGD-Pélagiques (stratégie 1 de l’OAP8), la 1ère réunion du groupe de travail des experts pour l’élaboration d’une plateforme informatique de partage de données et d’échange d’informations sur les petits pélagiques dans l’espace CSRP s’est tenue à Banjul du 13 au 17 novembre 2021.
Les travaux qui ont été présidés par Madame Ana Mbengua Directrice du Fisheries Department de la Gambie. Le Secrétaire Permanent de la Commission Sous-régionale des Pêches (CSRP), monsieur Malal Sané, y été représenté par monsieur Mouhamadou Makhtar Seck, chef des Services financiers et comptables de la CSRP. Le RAMPAO et le PRCM y étaient également représentés. Des experts institutions concernées de la sous-région ont participé à cette réunion. Il s’agit des institutions suivantes : l’Institut Mauritanien de Recherches Océanographiques et de Pêches (Mauritanie), le Centre de Recherche Océanographique de Dakar Thiaroye (Sénégal), le Centre National des Sciences Halieutiques de Boussoura (Guinée), le Centre de Suivi Ecologique (Sénégal), le Centre de Recherche Appliquée sur les Pêches (Guinée Bissau) et le Fisheries Department (Gambie).
Dr Mika DIOP, coordinateur du projet AGD-Pélagiques, a rappelé l’importance de la tenue de cette rencontre dont l’objectif était de formaliser le groupe de travail en vue de préparer la conception et l’élaboration de la plateforme de partage et d’échange de données sur les petits pélagiques dans l’espace CSRP.
Les petits pélagiques, ressource importante pour les pays de la zone Nord-Ouest Africaine (NOA) sont aujourd’hui confrontés à un défi majeur qu’est la bonne gestion de leurs stocks sans cesse en diminution.
Aussi, au cours de la réunion, la CSRP a exhorté à relever ce défi à travers l’harmonisation des systèmes de collecte, de gestion et de traitement des données dans un premier temps et la mise en place d’un système de base de données régional en vue de disposer d’une vision intégrée de l’état des ressources halieutiques et de leur environnement.
La plateforme permettra ainsi d’appuyer les Etats non seulement dans le processus de prise de décision, mais également, favorisera la collaboration entre les pays pour faciliter la gestion durable et concertée des ressources partagées comme les petits pélagiques côtiers.
Pour y parvenir, il faudra revoir les contraintes actuelles entre pays en matière des données et observations, de traitements et restitutions, de collaboration et enfin d’accès et le partage des données.
C’est pourquoi, plusieurs recommandations ont été faites aux pays partenaires du projet à savoir : finaliser et publier de l’atlas des sites critiques des petits pélagiques, généraliser l’harmonisation des protocoles de collecte de données à l’ensemble de la pêche artisanale, mener d’autres enquêtes socioéconomiques supplémentaires, sensibiliser et motiver les pêcheurs artisanaux pour mieux les impliquer dans le système de collecte, pour ne citer que celles-là.
Surveillance participative des Aires Marines Protégées : les conservateurs et acteurs locaux de la pêche artisanale formés par le RAMPAO
Le RAMPAO en partenariat avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées (DAMCP) du Sénégal a organisé du 2 au 7 novembre 2021 à Ziguinchor, une session de formation portant sur la surveillance participative destinée aux agents de la DAMCP et des surveillants communautaires.
Cette activité qui s’inscrivait dans le cadre du projet « d’appui à la politique d’Aires marines protégées du Sénégal à travers la conservation et la mise en valeur durables des mangroves de la Casamance et du Sine Saloum » et du Projet « Exploitation durable des petits pélagiques dans les AMP et autres zones protégées » avait pour objectif de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la conduite des opérations de surveillance participative à terre comme en mer dans le respect des mesures de sûreté et de sécurité.
Organisée autour de sept (7) modules parmi lesquels le cadre légal et réglementaire de la surveillance participative, la sécurité et secourisme, les préparatifs d’une mission, les sorties pratiques et démonstration, le matelotage, la communication, l’entretien et la maintenance des embarcations, la formation a permis de rehausser le niveau de connaissance en surveillance participative des participants.
Dans leurs différentes allocutions introductives, les différents intervenants notamment le Commandant Momar SOW, coordonnateur du projet AMP-Mangrove, Jean Henri Bienvenue SENE, Coordonnateur Technique de Projets du RAMPAO, le colonel SIDIBE, Directeur de la DAMCP, ont magnifié la collaboration forte entre le RAMPAO, la DAMCP et le projet AMP-Mangroves.
A la fin de la formation, plusieurs recommandations ont été faites portant sur l’encadrement et l’équipement pour la surveillance participative, la poursuite des formations, la sensibilisation et le reporting. En matière de sensibilisation par exemple, il faut envisager de partager les résultats de chaque AMP avec les populations riveraines pour montrer les acquis des AMP ; de renforcer les capacités des agents sur la gouvernance partagée des ressources marines.
Financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le projet AMP-Mangrove vise à renforcer la capacité du gouvernement à gérer les aires marines protégées en s’appuyant sur l’expérience acquise dans les zones de mangrove, dans un souci d’une meilleure valorisation.
La collaboration avec le RAMPAO à travers le Projet PPAMP est un bel exemple de développement de synergie autour de la problématique de la gestion durable des ressources marines côtières.
Le PRCM met en œuvre un Indice de transparence des pêches à l’échelle États membres de la CSRP

Le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) a organisé du 23 au 24 septembre 2021 à l’hôtel RHINO de Saly, un atelier axé sur le développement d’un Indice de Transparence dans la gestion des Pêches. La rencontre a réuni 17 personnes, représentant 12 structures issues de 4 pays de la CSRP parmi lesquelles : FiTI (Sénégal), ADEPA (Sénégal), CONIPAS (Sénégal), DPM (Sénégal), DARE (Mauritanie), FNPA (Mauritanie), IBAP (Guinée Bissau), DAP (Guinée), MAVA (Sénégal), CSRP (Sénégal), RAMPAO (Sénégal).
L’objectif de l’atelier était de valider le calcul de l’Indice national de transparence des pêches (INTP) sur la base des informations disponibles dans un pays donné de manière à pouvoir procéder au déploiement de l’infrastructure informatique, à la mise en place du Collège par pays (liste nominative des membres) et au démarrage de la collecte des données dans les autres pays concernés.
Cet Indice permettra de disposer d’un outil catalyseur pour encourager et engager les parties prenantes en général et les décideurs en particulier à prendre des mesures appropriées. En même temps, il contribuera à donner un meilleur accès à l’information pour la société civile en général et une participation effective des professionnels et autres parties prenantes comme les centres de recherche aux processus de prise de décisions en matière de gestion des ressources halieutiques.
L’Indice a vocation à se rapporter sur toute la zone CSRP avec comme pays pilotes le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et la Guinée Bissau.
Les experts au terme des travaux ont pu s’accorder sur les principes de gouvernance et de gestion de l’Indice et une feuille de route ciblant les principales étapes pour sa mise en œuvre, ainsi que les prérequis et les validations requises, a été adoptée.
L’atelier a été modéré par le Dr. Taib Diouf, personne ressource et Monsieur Mansor Ndour, Coordonnateur de la FiTI pour l’Afrique de l’Ouest a été désigné comme rapporteur.
Rappelons que le projet « Transparence dans la gouvernance des pêches et la gestion durable des stocks de petits pélagiques en Afrique de l’ouest » est l’une des trois stratégies de la composante l’OAP8 mise en œuvre par le PRCM et qui appuie spécifiquement le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et la Guinée Bissau, en contribuant à leur l’adhésion à l’Initiative pour la Transparence des Pêches. Il est financé par la fondation MAVA.
Journée mondiale de la Pêche : Quand les partenaires du Plan d’action « Petits Pélagiques » parlent d’une seule et même voix !

La Journée mondiale des Pêches est célébrée tous les 21 novembre de chaque année. L’édition de 2021 a été une occasion pour les organisations de pêches, acteurs de la société civile et les communautés côtières vivant de la pêche, de réfléchir sur les maux qui minent le secteur de la pêche. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer entre autres, l’épuisement des stocks des petits pélagiques, la dégradation de leurs habitats causée par les effets des changements climatiques, la dégradation de l’écosystème marin par des techniques de pêche inappropriées, etc.
Dans ce même contexte, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), le Réseau Régional d’Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO) et la Commission Sous-régionale des Pêches (CSRP), ont lancé une campagne de sensibilisation multi-canal à la fois dans les médias traditionnels (TV5 Monde, RFM, TFM) et sur les réseaux sociaux.
Œuvrant ensemble dans le cadre du plan d’action OAP8, la campagne a permis à ces organisations de mettre en avant leurs engagements en faveur de la bonne gestion des petits pélagiques dans une perspective de durabilité et de bien-être des communautés côtières comme le justifie Marie Suzanne Traoré, Secrétaire exécutive du RAMPAO :
« Ensemble, nous nous sommes assis pour mettre en place certaines activités pour aider à la gouvernance, à la transparence mais aussi à la gestion durable des ressources halieutiques en Afrique de l’Ouest »
Ainsi, la campagne a permis à chaque organisation de faire le point sur son axe d’intervention dans le plan d’action OAP8.
La CSRP a plaidé pour l’amélioration des systèmes de collecte de données et des connaissances scientifiques sur les stocks et sites critiques des petits pélagiques dans la sous- région ouest africaine.
Le RAMPAO quant à lui a insisté sur le renforcement des capacités pour une gestion efficace des sites critiques et une exploitation durable des petits pélagiques dans les Aires Marines Protégées (AMP).
Et enfin, le PRCM a souligné la nécessité de construire un plaidoyer pour l’amélioration de la gouvernance et la transparence dans la pêche des petits pélagiques.
Au moment où l’on amorce la dernière année de ce plan d’action et surtout du retrait de la MAVA son bailleur, cette campagne vient démontrer un bel exemple de coopération qui doit perdurer car selon Marie Suzanne Traoré : « Seul le partenariat, seule la collaboration entre les différentes entités qui œuvrent dans le secteur de la pêche peut payer ».
Cas de succès
Publication de l’Atlas des sites critiques des petits pélagiques dans les zones côtières de l’espace CSRP
Dans un souci d’assurer une utilisation durable des ressources halieutiques, particulièrement des petits pélagiques, un travail de cartographie a été entrepris dans le cadre de l’OPA8. L’objectif principal de ces travaux consistait à dresser, la localisation, la cartographie et la caractérisation des sites critiques des petits Pélagique en Gambie, Guinée Bissau, Mauritanie et Sénégal. Grâce à une méthodologie rigoureuse qui consistait à une revue documentaire exhaustive, aux travaux de terrain (géolocalisation, cartographie participative et entretiens), et la délimitation et la cartographie des sites critiques identifiés pour les petits pélagiques sur la base de critères définis par toutes les parties prenantes de l’OAP8, les résultats pertinents ont pu être obtenus.
Ils ont permis d’avoir une idée plus précise sur la répartition spatiale de ces sites critiques, leur niveau de sensibilités et les menaces auxquelles ils sont exposés, particulièrement pour Sardinella aurita, Sardinella maderensis et Ethmalosa fimbriata.
Ils ont en outre abouti à une meilleure connaissance en termes de répartition spatiale des zones marines d’importance écologique et biologique, des zones de nurseries et de frayères, de la mangrove, des herbiers marins, des zones de pêches, et des couloirs de migration au niveau des quatrepays ciblés par cette étude.
En Gambie, en s’appuyant sur les résultats de caractérisation effectuée par les équipes des Départements de la pêche et de la gestion des parcs et de la faune, les sites critiques pour les petits pélagiques identifiés sont : Sanyang Bolong, Sambuya , Warfi Njago, Bakau Sunwing , Calypso, Lamin bolong, Sabiji bolong, Bunda bandaba, Jumbule Daba, Nyasanink Tenda, Barra Jinack.
En Guinée Bissau, quatre sites critiques ont été identifiés : Cacheu, Cacine, Grand Fleuve de Buba et dans la Réserve de Biosphère des Iles Bijagos (principalement dans le parc naturel marin João Vieira Poilão).
En Mauritanie, les sites considérés comme critiques pour les petits pélagiques sont : Cap-Blanc, Cap-timiris, Nouakchott, Baie de Saint Jean, Iwik, Arguin (dans la zone du Banc d’Arguin), Khourou Mbam, Chat Boul, Voum Lebhar et Lac du mulet (dans la zone du Parc national du Diawling)
Au Sénégal, sur la base des résultats des travaux de caractérisation effectués par le CRODT, la DAMPC et le IUPA ; les sites suivants sont considérés critiques pour les petits pélagiques. Il s’agit de : Port-Baie de Hann, Yenne-Bargny, Mbodiène-Ngazobil, Diakhanor-Sangomar, Kafountine-Abéné et Joal-Fadiouth
La Mauritanie 1er pays en Afrique de l’Ouest à adhérer à la FITI
La Mauritanie est devenue depuis mai 2021, le premier pays en Afrique de l’Ouest et du monde Arabe à adhérer à l’Initiative pour la transparence des pêches (FITI) à travers la publication de son rapport en matière de gestion du secteur des pêches.
L’information a été révélée par le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Abdel Aziz Ould Dahi au cours d’une conférence de presse.
Ce rapport résume les informations clés de 2018 sur le secteur de la pêche afin d’en améliorer la compréhension et l’appréciation. De plus, il met à la disposition du public des informations inédites sur les Accords et conventions de pêche avec des pays et groupes privés étrangers, sur l’état des stocks, le nombre de navires, les paiements, les captures, entre autres.
Le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) qui a conduit tout le processus, s’est appuyé sur les efforts collectifs du Groupe National Multipartite (GNM) de la Mauritanie, composé de 15 membres et 5 observateurs, issus du gouvernement, des professionnels des pêches et de la société civile.
Le prochain rapport de la Mauritanie est attendu pour la fin de 2021 et concernera les données de 2019 et 2020. Il examinera également les progrès de la mise en œuvre des recommandations émises par le GNM dans l’objectif de renforcer le leadership du pays en matière de transparence des pêches.
Pour rappel, la FITI est un cadre mondial unique qui contribue à aider les pays côtiers à accroître la crédibilité et la qualité des informations nationales sur les pêches. Pour y adhérer, les pays doivent compléter 12 exigences.
Agenda
9ème édition de l’Assemblée Générale du RAMPAO

Le Réseau régional des Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest, tient son assemblée générale, du 27 au 28 Mars 2022, à Dakar au Sénégal. Placée sous le sceau de la consolidation des acquis, de l’autonomisation institutionnelle et organisationnelle, cette 9ème édition marquera l’adhésion des nouveaux membres mais également le renouvellement de la présidence de l’Assemblée générale du RAMPAO qui reviendra statutairement au Sénégal.
10e édition du Forum régional côtier et marin délocalisée au Sénégal

Initialement prévue à Bissau, du 29 mars au 1er avril 2022, le Conseil d’administration du PRCM a décidé de délocaliser la 10e édition du Forum régional côtier et marin au Sénégal pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Le Forum se tiendra à l’hôtel Palm Beach à Saly aux mêmes dates. Durant quatre jours, les sommités de la conservation vont se pencher sur le thème de : « la santé des océans, enjeu de développement durable pour les pays du littoral ouest africain ».
Rencontre exceptionnelle de partage entre les acteurs de haut niveau œuvrant dans le milieu de la conservation, le Forum réunit les institutions nationales et intergouvernementales, les institutions scientifiques, les ONG et les partenaires financiers autour d’un dialogue direct sur les thématiques émergentes.
Plus d’informations sur le site du Forum : http://forum.prcmarine.org/
Kigali accueille le Congrès Africains des Aires Protégées

Le Congrès africain sur les aires protégées (APAC) se tiendra du 18 au 23 juillet 2022 à Kigali.
L’APAC est le tout premier rassemblement à l’échelle du continent qui réunit les dirigeants, citoyens et des groupes d’intérêt africains pour discuter du rôle des aires protégées dans la conservation de la nature, la sauvegarde de la faune emblématique de l’Afrique, la fourniture de services écosystémiques vitaux, promouvoir le développement durable tout en préservant le patrimoine culturel et les traditions de l’Afrique.
L’objectif primordial de l’APAC est de positionner les aires protégées et conservées d’Afrique dans les objectifs plus larges de développement économique et de bien-être communautaire et d’acquérir la compréhension du rôle vital que jouent les parcs dans la conservation de la biodiversité et la fourniture de l’écosystème.
En savoir plus sur le congrès : https://apacongress.africa/