Caractéristiques générales
L’APAC « Kapac Olal de Mlomp » située entre les latitudes 12°27’ N et 12°44’ W et les longitudes16°25’N et 16°33’ W a été créé le 12 Aout 2013. Elle couvre une superficie de 22 280 ha (5500 ha partie maritime et 16 780 ha sur terre). Généralement, les sols hydro morphes à Gley aptes à la riziculture et au maraîchage sont présents dans l’APAC. Ces sols rizicoles sont gagnés par la remontée du sel, ce qui réduit la capacité de mise en culture des populations et nécessite une action urgente pour freiner le phénomène. La salinisation progressive des sols et les problèmes de gestion des terres constituent un handicap aux perspectives de développement.
Objectif de création
Promouvoir une gestion responsable, une exploitation durable et rationnelle des ressources à travers une gouvernance communautaire
Habitats et écosystèmes représentatifs
L’APAC est reconnue pour la richesse des écosystèmes présentes comme la mangrove qui occupe, le plus souvent, l’aval des vallées; les différents groupements végétales au sein de multiples forêts tropicale à palmier à huile (Elaeis guineensis), constituant la classe la plus abondante avec sept (7) associations : Elaeisguineensis ; Ficuscapensis ; Dialeumguineensis ; Phoenixreclinata ; Parinariexcelsa; Anthocleisto-ipometumsp ; Ficusovata.
Principales Espèces
Le domaine aquatique de l’APAC est divisé en secteur géré par les différents villages de la communauté. Les principales ressources halieutiques qu’on y rencontre sont : différents types de poissons (Thiof, carpe, Mulet, Ethmalose, Capitaine, Barracuda, Machoirons, les lamantins, requins et Autres), des crevettes, des huitres et mollusques.
Habitats et écosystèmes représentatifs
Les croyances culturelles ne restent pas en rade pour les communautés vivant dans l’APAC. On note essentiellement les bois sacré qui sont difficilement reconnaissables par un étranger sont réservés aux cérémonies initiatiques de type circoncision ; les forêts sacrées ; le bolong sacré sur Etébémaye qui abrite les totems poisson ; les fétiches etc….Les communautés locales vivent principalement de l’agriculture (riziculture, récolte du vin de palme), de l’élevage, de la pêche, du tourisme.