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Aire Marine Protégée de Donaten

Caractéristiques générales
Créée en 2022 par décret N°2022-003 du 05 janvier 2022, l’Aire Marine Protégée (AMP) de Donaten s’étend sur environ 499 km2, et se trouve dans la commune de Cotonou, département du littoral et de Sèmè-Kpodji dans le département de l’Ouémé. Elle est constituée d’une partie continentale (terrestre) et d’une partie marine (océan) qui occupe la plus grande portion de l’aire soit 73 % de l’AMP. La partie continentale de la ZIEB est fortement occupée par les agglomérations humaines et n’est qu’une bande de 100 m sur le continent à partir du trait de côte le long du rivage. Cette partie continentale est entièrement contenue dans le site Ramsar 1018 du complexe fluvio-lagunaires de la basse vallée du fleuve Ouémé, du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo qui sont aussi érigée en réserve de biosphère en 2020.

Objectifs de création
L’objectif est de sécuriser les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes qui regorgent d’une riche diversité biologique très menacée ou en voie d’extinction dont les tortues marines, le lamantin d’Afrique, les dauphins et baleines et diverses espèces de poissons que sont les raies et requins.

Principales espèces
Sept (07) espèces de mammifères terrestres y sont rencontrées. L’avifaune constitue le groupe zoologique le plus représenté en termes de richesse spécifique et d’abondance dans la partie continentale avec 31 espèces aviaires reparties en 20 familles. 257 espèces de poissons dont 43 sélaciens réparties en 21 familles et 214 téléostéans réparties en 80 familles sont rencontrées. L’AMP de Donaten est un espace d’intérêt écologique majeur pour la migration et le renouvellement du potentiel animal des espèces de tortues marines qui font une migration saisonnière de reproduction de la mer vers la plage pour pondre les œufs. 4 espèces de tortue y sont rencontrées. Il s’agit de la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), de la tortue luth (Dermochelys coriacea coriacea), de la tortue verte (Chelonia mydas) et de la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata). Parmi ces espèces, deux y sont présentes de façon quasi permanente à cause du développement d’une végétation dont elles se nourrissent sur les pierres de protection des épis construits au niveau de l’AMP. 10 espèces de mammifères marins (cétacés) dont la baleine tropicale (Globicephala macrorhinchus), le rorqual de Bryde ou le rorqual tropical (Balaenoptera edeni syn. Balaenoptera brydei), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et principalement le dauphin souffleur (Tursiops truncatus) qui fréquentent les côtes béninoises et constitue un attrait touristique d’importance.

Habitats et écosystèmes représentatifs
On y distingue une pelouse maritime, les champs et jachères (notamment périmètres maraichers), les jardins arborés dans les concessions et les petits lambeaux de plantations de Cocos nucifera et de Casuarina equisetifolia. La flore aquatique du plateau continental béninois est constituée d’une variété d’algues.

Valeurs culturelles et activités économiques
Ce site offre une double façade sur la lagune de Cotonou et son chenal d’une part, et sur l’Océan Atlantique d’autre part. On y découvre aussi une zone balnéaire de développement de lac marin d’une attractivité rayonnante. A cela s’ajoutent les activités récréatives, d’écotourisme et d’éducation environnementale (sortie pédagogique des apprenants dans ces écosystèmes, etc.), l’éveil à la création artistique (dessins des bas-reliefs au niveau des temples, folklore), le bien-être et la satisfaction morale humaine. L’AMP de Donaten fournit des bénéfices non matériels à travers la satisfaction spirituelle et cultuelle (cérémonie culturelle et cultuelle). En effet, la plage sableuse de cette AMP est très convoitée par des pratiques socio-culturels à savoir les retraites spirituelles de certaines congrégations chrétiennes et animistes et la mer en elle-même qui est un symbole de spiritualité pour certains groupes ethniques Xwla, Pédah, etc

Aire Marine Protégée de la Bouche du Roy

Caractéristiques générales
Créée par le décret N°2022-003 du 05 janvier 2022, l’Aire Marine Protégée de la Bouche du Roy est située sur le site Ramsar 1017, à l’Ouest de Cotonou et s’étend sur environ 184 km2 dans les Communes d’Abomey-Calavi dans le département de l’Atlantique, de Ouidah et de Grand-Popo dans le département du Mono. Elle est constituée d’une zone continentale (terrestre) et d’une zone marine (océan) qui couvre environ 75% de l’AMP.

Objectifs de création
L’objectif est de sécuriser les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes qui regorgent d’une riche diversité biologique très menacée ou en voie d’extinction dont les tortues marines, le lamantin d’Afrique, les dauphins et les baleines et diverses espèces de poissons que sont les raies et requins.

Principales espèces
209 espèces de plantes réparties en 69 familles y sont rencontrées. La diversité des espèces animales de l’AMP de la Bouche du Roy est d’environ 473 espèces réparties dans 126 familles et 7 groupes zoologiques. 10 espèces de mammifères terrestres ou semi-aquatiques (cas de l’hippopotame et des loutres) sont rencontrées dans l’AMP. L’avifaune est l’un des groupes zoologiques les plus représentés dans l’AMP en termes de richesse spécifique et d’abondance. On y rencontre à la fois l’avifaune d’eau et terrestre composée de 116 espèces réparties en 44 familles qui sont inféodées à la partie continentale. 4 principales espèces d’amphibiens sont couramment rencontrées dans cette AMP. Ce sont Bufo pentoni (Bufonidae), Hemisus marmoratus (Hemissotidae), Hilderbrandtia ornata (Ptychadenidae) et Hyperolius torrentis (Hyperoliidae). 5 espèces de serpents réparties dans quatre familles sont rencontrées. Quant aux tortues, 2 espèces de tortues sont couramment rencontrées dans les cours et plan d’eau de la partie continentale de l’AMP. Il s’agit de Kinixys belliana (Tortue pygmée) et Geochelone gigantea (Tortue géante d’eau douce). 56 espèces de poissons d’eaux douces et saumâtres réparties dans 30 familles sont rencontrées.

Dans le milieu marin, on retrouve 257 espèces différentes de poissons dont 43 sélaciens et 214 téléostéens. 4 espèces de tortues marines réparties dans 2 familles sont rencontrées dans l’AMP de la Bouche du Roy. Il s’agit de la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), de la tortue luth (Dermochelys coriacea coriacea), de la tortue verte (Chelonia mydas) et de la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata). Ce sont toutes des espèces migratrices qui fréquentent la côte béninoise à la recherche de littoral chaud pour y pondre leurs œufs. 7 espèces de mammifères marins (cétacés) dont la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), la baleine tropicale ou la baleine de Bryde (Balaenoptera edeni syn. Balaenoptera brydei), la fausse orque ou pseudorque (Pseudorca crassidens) le cachalot sperm whale (Physeter macrocephalus), la baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris), le dauphin souffleur (Tursiops truncatus) et dauphin humpback de l’Atlantique (Sousa teuszii) fréquentent les côtes béninoises et la plupart de ces espèces font déjà l’objet d’une valorisation écotouristique.

Habitats et écosystèmes représentatifs
L’AMP de la Bouche du Roy est composée d’une diversité d’écosystèmes et d’habitats. On distingue : i-la pelouse maritime à Remirea maritima sur le cordon littoral, ii- le fourré littoral à Chrysobalanus icaco var. orbicularis et Uvaria chamae, iii- la mangrove à Rhizophora racemosa et Avicennia germinans le long de la lagune côtière, iv- la forêt marécageuse à Ficus trichopoda et Alchornea cordifolia, v- la prairie marécageuse à Typha domingensis et Paspalum vaginatum au niveau des plaines d’inondations et les vasières. A côté de ces formations naturelles qui sont aujourd’hui en proie à une forte dégradation sous l’action de la pression anthropique dans la zone, on y rencontre également des faciès de végétation façonnée de main d’homme. Il s’agit i- des champs et jachères généralement dominés par Elaeis guineensis, Zea mays, Manihot esculenta, Chromolaena odorata et Voacanga africana, et ii- des plantations de Cocos nucifera, plantation de Elaeis guineensis, plantation d’Acacia auriculiformis et des plantations fruitières (notamment manguier).

Valeurs culturelles et activités économiques
Les écosystèmes de l’AMP de la Bouche du Roy fournissent des bénéfices non matériels à travers la satisfaction spirituelle et cultuelle. Ce sont par exemple les cérémonies culturelles et cultuelles en mer sur le littoral, les plans et cours d’eau, organisées par les adeptes de différentes divinités des communautés riveraines de l’AMP. A cela s’ajoutent les activités récréatives, de loisir et d’éducation environnementale (sortie pédagogique des apprenants dans ces écosystèmes, etc.), l’éveil à la création artistique (dessins des bas-reliefs au niveau des temples, folklore), le bien-être et la satisfaction morale humaine (embrun marin, etc.). Les groupes socio-linguistiques majoritaires rencontrés actuellement autour de l’AMP sont : Pédah, Xwla, Mina et Fon. Ces différents groupes socio-culturels ont développé différentes activités liées à l’eau autour de la lagune et de la mer. Les activités économiques prédominantes pratiquées par les populations riveraines de l’AMP sont par ordre d’importance la pêche, l’agriculture et l’élevage. Le commerce et le secteur industriel sont également très développés dans les territoires de l’AMP. D’autres activités comme le tourisme, la saliculture, l’artisanat, l’exploitation de sable lagunaire sont également pratiquées et en plein essor autour de l’AMP.

Les AMP membres

PAYS

LES AMP

(les aires marines protégées)

DOCUMENTATION AMP

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Les AMP membres

PAYS

Réserve naturelle de Costa de Fragata

Caractéristiques générales
Le complexe situé au sud-ouest de l’île de Sal est composé par l’AMP Costa de Fragata et l’AMP de Serra negra s’étend sur la latitude entre 160 35’ 55,1‘’ N et 160 40’ 12’’ N et sur la longitude 220 49’ 44’’ W et 220 54’ 49,6’’ W. Il est caractérisé par une plage de sable fin blanc d’environ 4,7 km de longueur et un cordon dunaires au sud et au nord par des zones rocheuses avec une accumulation de rhodolithes, fragments de coraux et de coquillages et de plages aux pieds de la colline de Serra Negra (104 mètres d’altitude).
Objectifs de création
La protection des espèces endémiques, des tortues et des espèces menacées par la surexploitation et la conservation des structures géomorphologiques constituent les objectifs principaux de cette AMP.
Habitats et écosystèmes représentatifs
La Costa de Fragata abrite une grande variété de flore et de faune et est le principal site de frai de la population de tortues caouannes en voie de disparition sur l’île. Le fond marin, riche en coraux et poissons, représente une zone d’alimentation fondamentale pour les tortues de mer vertes et peignées, en plus d’être un site de reproduction important pour le requin citron du requin nourrice et le requin-marteau menacé. L’ensemble des plages totalise 9 km de sable blanc et c’est le site le plus important pour la nidification de la tortue commune (Caretta caretta) dans l’île de Sal.
Principales espèces
En plus de la tortue commune Caretta caretta, dans les deux réserve (Serra Negra et Costa Fragata) on trouve une grande diversité d’espèces, en particulier des oiseaux, céphalopodes, crustacés, mollusques bivalves, coraux et poissons.

Réserve faunique communautaire de Bolong fenyo

Caractéristiques générales

La réserve faunique communautaire de Bolong Fenyo en Gambie a été créée le 23 mai 2008. Elle est une zone protégée appartenant à la communauté de Gunjur, couvrant 320 hectares. Elle renferme une très grande diversité d’avi-faune qui constitue l’objectif de sa protection. Il s’agit surtout d’une aire de repos et d’alimentation pour les sternes, les goélands et d’autres espèces. La réserve faunique communautaire de Bolong Fenyo est classée en 2008 comme première réserve nationale appartenant à la communauté et fait l’objet d’une surveillance étroite en tant que zone de recensement de la sauvagine en Afrique depuis 2000.

Objectif de création

Gestion de la biodiversité côtière et marine, écotourisme, utilisation durable des ressources naturelles par la gestion de la base communautaire

Habitats et écosystèmes représentatifs

En termes de d’habitats et écosystème représentatifs, la réserve de bolong fenyo est très riche en Forêts, biodiversité côtière et marine.

Principales Espèces

La réserve abrite des espèces telles que : Antilopes, Hyènes, Singes, Crocodiles…
Valeurs culturelles et activités économiques
La majeure partie des populations vivant à l’intérieur et à la périphérie de la réserve naturelle / de la faune de la communauté de Bolongfenyo sont de l’écotourisme. La réserve a un site sacré, l’un des premiers sites de peuplement de Gunjur, la médecine traditionnelle est aussi très pratiquée.

Aire Marine Protégée Communautaire d’UROK

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Caractéristiques générales

Créée officiellement en 2005, l’Aire Marine Protégée d’Urok (AMPU) se situe dans la partie nord de l’Archipel des Bijagós en Guinée-Bissau sur 54 500 ha, dont 39 800 ha de zone maritime. Elle se caractérise par la présence d’importantsmassifs de mangroves et de vastes étendues de vasières. L’importance et le degré de conservation des milieux naturels côtiers sont à l’origine du classement d’une partie importante de ce territoire en zone centrale du zonage de la Réserve de biosphère de l’archipel Bolama-Bijagós.

Objectifs de création

Assurer la durabilité du patrimoine naturel et culturel des Iles Urok, en vue de garantir le développement durable des populations locales et du pays à travers le renforcement des capacités des communautés résidentes et de leur pleine participation dans sa conservation au bénéfice des générations présentes et futures.

Habitats et écosystèmes représentatifs

Avec ses trois îles, l’AMPU comporte des massifs de mangrove, qui forment l’un des plus grands ensembles d’un seul tenant de cette formation végétale, des vasières riches en mollusques et annélides, des salines et aussi des bancs de sablejouant le rôle de reposoir des oiseaux d’eau migrateurs.

Principales Espèces

Le statut de conservation et la richesse des milieux naturels se reflètent dans le grand nombre d’espèces présentes dans l’AMPU, notamment les lamantins Trichechus senegalensis, le dauphin à bosse de l’Atlantique sousa teuszii et le grand dauphin tursiops truncatus et, les tortues marines verte chelonia mydas et imbriquée eretmochelys imbricata, la loutres à joues blanches aonyx capensis, les crocodiles du Nil Crocodylus niloticus et nain, plusieurs espèces de raies et de requins, environ 56 espèces d’oiseaux d’eau.

Valeurs culturelles et activités économiques

L’AMPU, traversée par des chenaux permanents qui séparent les trois îles est aussi occupée par des îlots dont plusieurs ont un caractère sacré. Des liens étroits existent entre la culture Bijagos (ethnie locale) et l’environnement, traduits par des rites et des danses liés à certaines ressources, parmi lesquelles les huîtres (cérémonie de “garandesa”), les raies et requins (la danse du poisson scie et du requin marteau) et aussi par des règles strictes d’accès et d’usage des ressources naturelles, quiincluent la sacralisation “mandjiduras” de certains lieux importants pour la biodiversité (îles, caps, plages, forêts).

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|Vignette| Cohérence des politiques de conservation et de développement des aires protégées marines et côtières en Afrique de l’Ouest | Rapport | Por/Fr/Gb |Télécharger|
|Vignette| Decret UROK | Decret|Portugais|Télécharger|
|Vignette| Plan de gestion UROK |Rapport| Portugais|Télécharger|
|Vignette| 2° Plan de Gestion de l’Aire Marine Protégée |Rapport| Portugais|Télécharger|
|Vignette|Plan de gestion UROK| Rapport|Français|Télécharger|
|Vignette|Questionnaire RAMPAO Urok| Rapport|Fr/Port/Gb|Télécharger|

Parc National Marin de João Vieira-Poilão

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Caractéristiques générales

Le parc National Marin de João Vieira Poilão (PNMJVP), créé en 2000, se situe au sud-est de l’archipel des Bijagos en Guinée-Bissau sur une superficie de 49 500 ha dont 47 943 ha de zone maritime. Il comprend quatre îles principales (João Vieira, Cavalos, Meio e Poilão) et trois îlots (Baixo de Muzanty). Il est un site critique pour la reproduction des tortues marines et en particulier de la tortue verte, pour laquelle il constitue le site de ponte le plus important sur toute la façade occidentale de l’Atlantique. Le PNMJVP est un des noyaux de la Réserve de biosphère de l’Archipel des Bijagos RBABB et il a été déclaré Don à la terre en 2001.

Objectifs de création

Conserver la biodiversité et les écosystèmes équilibrés et fonctionnels; constituer un noyau parfaitement préservé à partir duquel le repeuplement des zones adjacentes par des espèces menacées ou fortement exploitées devient possible; contribuer à la conservation de la biodiversité au niveau mondial, notamment les tortues marines; créer des conditions favorables à un développement durable de la région insulaire dans laquelle s’inscrit le parc; appuyer les institutionsd’Etat dans la gestion des océans et des environnements naturels en général.

Habitats et écosystèmes représentatifs

Le PNMJVP est constitué de forêts subhumides dominées par les palmiers à huile Elaeis guineensis, de zones de mangrove, de bancs de sable et de plages qui représentent des sites de ponte exceptionnels pour les tortues marines.


Principales Espèces

Trois espèces de tortues marines fréquentent le parc : tortue verte Chelonia mydas, tortue imbriquée Eretmochelys imbricata, et tortue olivâtre Lepidochelys olivacea. Le parc abrite également des mammifères marins : deux espèces de dauphins sont présentes, le dauphin à bosse Sousateuzsii et le grand dauphin Tursiops truncatus. L’ichtyofaune du parc est riche et diversifié. Les poissons les plus communs dans le parc sont les carangues Caranx sp., vivaneaux Lutjanus sp. et les requins. Une communauté importante d’oiseaux piscivores vient se reproduire dans le parc particulièrement des sternes royales Sterna maxima, sternes caspiennes Sterna Caspia, sternes noires Chlidonias niger. Le parc abrite le perroquet gris du gabon Psittacus erithacus, une espèce charismatique, rare et menacée à l’échelle de la sous-région.

Valeurs culturelles et activités économiques

Le parc abrite un bon nombre de sites sacrés pour les populations autochtones, notamment l’île sacrée de Poilao, qui est en même temps le site de ponte le plus important des tortues vertes sur la côte Atlantique. Les populations exercent principalement l’agriculture itinérante, l’exploitation du palmier à huile et la pêche.

| |Titre document
|Type
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|Statut
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|Vignette| Décret joaovieira | Décret | Portugais |Télécharger|
|Vignette| Plano de Gestão do Parque Marinho de João Vieira e Poilão | Rapport|Portugais|Télécharger|
|Vignette| Mon business plan João Vieira | Rapport|Français|Télécharger|
|Vignette| Plan de gestion Joao Vieira |Rapport| Français|Télécharger|

Parc National d’Orango

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Caractéristiques générales

Le Parc National d’Orango (PNO) est situé au sud de l’archipel Bolama Bijagòs en Guinée-Bissau, dont il constitue une des zones centrales de la Réserve deBiosphère. Il a été créé en 2000 et occupe une superficie de 158 235 ha dont 132 200 ha de zone maritime et une vaste étendue de mangrove d’environ 16 000 ha. Le parc comprend 5 îles habitées (Orango, Orangozinho, Meneque, Canogo et Imbone) et 3 îlots (Adonga, Canoupa et Anhatibe) qui ne sont pas habités en permanence. La terre ferme est dominée par les palmiers à huile (Elaeis guineensis), des savanes arbustives littorales et des bancs de sables intertidaux.

Objectifs de création

Protéger et valoriser les écosystèmes; assurer la préservation de la diversité biologique et l´utilisation durable des ressources naturelles pour la promotion sociale et économique des populations.

Habitats et écosystèmes représentatifs

En plus de l’écosystème de mangrove, le PNO est traversé de lagunes et présente dans sa partie terrestre des savanes et des palmeraies.

Principales Espèces

Le PNO présente le plus haut degré de biodiversité de tout l’archipel des Bijagos. La faune est très diversifiée et abondante, plus particulièrement dans la partie sud où les populations d’hippopotames hippopotamus amphibius et de crocodiles du Nil crocodylus niloticus et nain crocodylus tetraspis sont les plus importantes de l’archipel des Bijagós. Le parc est fréquenté aussi par 5 espèces des tortues marines : la tortue verte chelonia mydas, la tortue imbriquée eretmochelys imbricata, la tortue olivâtre lepidochelys olivacea, la tortue caouanne caretta caretta et la tortue Luth dermochelys coriacea. Il existe aussi d’autres espèces de faune importante comme le dauphin à bosse sousa teuzsii et le grand dauphin tursiops truncatus, le guib harnaché tragelaphus scriptus et les vervets cercopithecus aethiops. Le parc est une zone riche en variété de poissons et invertébrés, dont plusieurs ont une valeur commerciale. Du point de vue de l’avifaune, le PNO est d’importance internationale pour les colonies d’oiseaux migratrices et afro-tropicales. Le parc est également un habitat important du perroquet gris du Gabon psittacus erithacus espèce rare et menacée à l’échelle de la sous-région.

Valeurs culturelles et activités économiques

L’agriculture itinérante, le ramassage de mollusques, la pêche de subsistance et sportive et l’écotourisme sont les principales activités qui occupent les populations de la zone. On note aussi des liens culturels très forts entre la culture des Bijagos et la conservation, qui se reflètent par l’existence de sites sacrés et des mécanismes traditionnels de régulation de l’accès et de l’exploitation des ressources.

Titre document Type Version Statut
Vignette Decret Orango Decret Portugais Télécharger
Vignette Mon business plan Orango Rapport Français Télécharger
Vignette Plan de gestion du PN Orango Rapport Anglais Télécharger
Vignette Plano de Gestão do Parque Nacional de Orango Rapport Français Télécharger